La randonnée effectuée en août dans les gorges du Bès nous a tellement séduit que nous avons décidé de la refaire dans sa version "longue". A savoir en partant de Saint-Juéry en Lozère, Arzenc d'Archer, et retour sur l'autre rive.
Départ donc du centre de Saint-Juéry, ou l'on se gare sur un grand parking en bord du Bès. On traverse le pont de pierre pour rejoindre, en haut du village, la départementale 989 qu'on longe quelques mètres jusqu'à hauteur d'une scierie. Là on attaque le sentier (GRP tour des Monts d'Aubrac) vers le Mazel.
Au Mazel, on se perd un peu. Marquage fantaisiste. Penser à bien serrer à gauche. Direction Courbepeyre.
Le chemin file ensuite, tout droit, vers Arzenc d'Apcher. La ballade est tranquille, solitaire et silencieuse.
Arrivée à Arzenc d'Archer, on fait un petit détour pour aller visiter les ruines de l’ancien château fort des barons d’Apcher. La vue, de ce promontoire vaut vraiment le détour. On aperçoit le chemin des espagnols qui sillonne de l'autre côté du Bès et que l'on prendra à notre retour. La chapelle, très jolie, est fermée au public par une sorte de grille de porte de prison. Quel trésor si précieux se cache à l'intérieur?
On retrouve le chemin qui surplombe le Bois Grand à gauche et qui serpente tranquille jusqu'aux Pleignes. On croise là un vieux monsieur, juché sur un quad pétaradant, qui s'inquiète de notre santé et nous donne mille détails sur les environs, avec un beau sourire en prime.
Arrivée aux Pleignes (attention erreur sur la carte IGN qui orthographie Les Plagnes) Pensez à virer à gauche comme sur la photo ci-dessous:
Le sentier, assez raide, descend vers l'usine hydroélectrique du Vergne. On prend un bout de route qui zigzague et on traverse le pont au dessus du Bès.
200 mètres environ après la grosse conduite d'eau, filer dans le bois pour récupérer le GR, pas très visible de la route.
Ensuite, il suffit de suivre le chemin des espagnols, comme déjà décrit ici
C'est la partie merveilleuse de cette rando. Il faut en profiter. A la hauteur des griffes du diable, on fait une petite sieste, après un casse dalle frugal. Un cauchemar ou il est question de clowns sadiques cachés dans des grottes de granite nous tire du sommeil. On repart aussitôt, troublés.
La fin du trajet nous fait quitter à regret les gorges du Bès, et nous envoie, entre prairie et forêt, rejoindre Saint-Juéry. Ce n'est pas la partie la plus passionnante. On aimerait, la prochaine fois, essayer de rester au maximum dans les gorges, afin de rejoindre au moins le barrage qui coupe le Bès, à la hauteur des moulins de Courbepeyre. Ce qui risque de rallonger notablement la marche. En l'état, on préfère la version courte de la ballade.
Environ 7 heures de marche, c'est une rando assez physique, même si le dénivelé n'est pas monstrueux. A refaire donc, mais en explorant un autre cheminement pour les derniers kilomètres.
Aucun commentaire:
Publier un commentaire